Résultats de la recherche pour : ozu

[CRITIQUE] Perfect Days : Travailleur de l’ombre

Et si, avec Perfect Days, son second film de l’année après Anselm (Le Bruit du Temps), Wim Wenders réalisait son film le plus rock ? Il y a certes la Palme d’or Paris, texas (1984) hantée par la bande originale de Ry Cooder, Buena Vista Social Club (1999) le documentaire

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Eureka

[CRITIQUE] Eureka : une histoire de thé tridimensionnel

Comment un cinéaste s’y prend-il pour traiter de l’ennui ? Certains d’entre eux recherchent l’empathie du spectateur, et donc la prospection de l’ennui chez ce dernier. L’un des monolithes indépassables du genre se nomme Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles. Une vocation plus littéraire serait celle d’étirer le

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Le Goût du riz au thé vert : Mariage à ranger

Aparté : Dans un soucis de fluidité dans cette retrospective dédiée au cinéaste Yasujir? Ozu, nous avons décidé de ne pas composer d’article sur le film Eté précoce (1951). En effet, ce dernier – bien que majeur dans l’oeuvre du monsieur – a une histoire, un cheminement narratif ainsi qu’un

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Printemps tardif : Bonheur égoïste

Certains critiques, y compris parmi la rédaction, ont pour habitude de prendre des notes pendant le visionnage d’un film. On place délicatement un petit carnet entre ses deux jambes et on reste à l’affut de chaque petit détail qui aurait l’honneur de trôner sur les pages de celui-ci. On s’attèle

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Récit d’un propriétaire : Chronique des gens ordinaires

Nous continuons d’explorer la filmographie de Yasujir? Ozu avec son premier film de l’après-guerre, sorti en 1947 : Récit d’un propriétaire. Affublé du sous-titre “Chronique des gens ordinaires” sur notre territoire, le film narre l’arrivée d’un garçon chez une femme âgée après qu’il se soit égaré lors d’une promenade avec

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Il était un père : Il était une oeuvre

Visionner Il était un père juste après Le fils unique est une expérience fascinante. Les films semblent être les deux faces d’une même pièce, d’un diptyque sur le sacrifice parental. Le portrait de la mère dessiné dans le second laisse place à celui d’un homme, figure paternelle essentielle chez Ozu

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Rétrospective Hirokazu Kore-Eda #1 : Deuils poétiques

Hirokazu Kore-Eda est un réalisateur japonais connu et reconnu pour ses nombreuses chroniques familiales qui abordent de multiples sujets tels que le deuil, l’abandon ou la notion de famille qu’il remet régulièrement en question. À l’occasion de la sortie prochaine de Broker, retour sur une carrière quasiment irréprochable.

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Le Fils unique : La Mère universelle

Dans les années 30, un miracle a lieu. Soudain, les films deviennent parlants. C’est toute une industrie qui doit évoluer, ou mourir. Un art qui, jusqu’à présent, était pur langage de l’image, doit aussi converser avec la voix. Si Chantons sous la pluie, de par son sujet – non par

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Herbes Flottantes : fraicheur de la mer, chaleur humaine

En fin de carrière, Ozu Yasujir? se lance dans le cinéma en couleur. Entre 1958 avec Fleurs d’Equinoxe et 1962 avec Le Goût du saké, il sort six films, qui servent de testament d’une œuvre débutée en 1927. Pourtant, les histoires que nous racontent Ozu et Kogo Noda, son fidèle

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Fin d’Automne : l’histoire d’un crépuscule ?

S’il a toujours cherché à filmer la vie en un ensemble de relations sociales codifiées, Ozu s’est particulièrement concentré à la fin de sa vie sur la question de la vieillesse. Fin d’Automne est le premier film de cette sorte de “trilogie” de la vieillesse, avec Dernier Caprice et Le

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Savourer “Le goût du saké”

Un sh?ji s’ouvre. On pénètre dans la pièce, mais il ne faut évidemment pas oublier de se déchausser avant de pénétrer sur le tatami. On s’installe autour de la table, pour déguster, entre amis, un verre de saké – le nihonshu, comme on dit plutôt au Japon. La conversation commence,

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