Je l’ai rêvé des mois, je le pensais inaccessible et pourtant forcée de constater que tout est bel et bien possible, me voilà à Cannes pour deux semaines au coeur de la folie cannoise et cinématographique. Des caméras de partout, des robes de soirées, des tapis rouges, des invitations, des films évidemment mais surtout de sacrées aventures à vivre. Alors plongez avec moi au coeur de ce qui est mon premier festival, certainement pas le dernier mais très probablement le meilleur. A hauteur de simple cinéphile je n’ai pas de quoi vous faire forcément rêver mais partager avec vous cette aventure est le minimum que je puisse faire. Alors vous êtes prêts ? C’est parti !
“Ah oui il y a déjà du monde dites-donc“
Hier matin levé 6h30. Oui je sais dire que chez moi je ne me lève pas avant midi mais visiblement l’air de Cannes modifie mon métabolisme. Profitons-en puisque désormais le matin c’est petit footing le long de la Croisette. Ca aère les poumons, c’est agréable et ça permet de se la péter sur Instagram pendant que les autres sont en cours (oui je sais c’est un peu méchant).
Bon pour en revenir au cinéma quand même parce qu’on est un peu là pour ça, rendez-vous à 9h à l’espace Cannes Cinéphiles enfin celui qui nous est réservé c’est-à-dire un espace à part parce que voilà on est un peu les dessous de verre, on est inutiles mais on est quand même là. Alors il faut savoir que lorsque vous avez une accréditation cinéphile ça veut dire que vous êtes prioritaire nulle part sauf dans les petites salles réparties dans la ville alors si vous voulez avoir une chance de filer sur le tapis rouge et d’assister à une séance au Grand Théâtre Lumière mieux vaut se lever tôt et camper une bonne heure devant l’espace Cannes Cinéphile, ce que j’ai fait évidemment. Résultat : deux invitations youhou ! Une pour Wonderstruck de Todd Haynes et l’autre pour Sea Sorrow de Vanessa Redgrave.
Le premier film était projeté dans le Grand Théâtre Lumière et le second à la Salle du Soixantième. En ce qui concerne Wonderstruck j’ai eu le petit privilège de marcher et de grimper ces fameuses marches du Festival de Cannes, ok je vous avoue ça vous fait un petit quelque chose même si ce ne sont que de pauvres marches en béton. Rendez-vous à l’intérieur où quelques minutes plus tard ce sont notamment Julianne Moore et Michelle Williams qui viennent assister à la projection.
Tout de suite après on enchaîne avec Sea Sorrow, un documentaire rapidement pésenté par Thierry Frémaux et la réalisatrice Vanessa Redgrave. Plus petite salle, moins grandiose mais par contre les fauteuils ce sont de vrais lits ! Bref passons ce petit point literie pour en arriver à la dernière partie de notre fameuse première journée : le cinéma de la plage. Parce que oui chaque année sur la plage du Festival sur un écran géant et confortablement installés dans des transats avec notre petit plaid (merde on avait dit qu’on ne parlerait plus de literie), des films incontournables sont diffusés. Ce soir c’était donc Tout sur ma mère de Pedro Almodovar d’ailleurs le monsieur est même passé nous dire bonjour c’est pas la classe ça ? Il fait beau, il fait bon et le film est un chef-d’oeuvre, que demander de plus ?
Et bien que ce soit vite le lendemain ! Alors comme le planning se fait au jour le jour à l’heure où je vous écris cet article (00h55), je ne connais pas encore mon programme de demain, enfin aujourd’hui puisque vous lisez l’article en ce moment mais une chose est sûre, l’aventure ne fait que commencer et je suis bien heureuse de vous emmener avec moi alors je vous dis à demain tout simplement !
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Cool ce debrief journalier ! J’attends la suite avec impatience, en attendant je vais lires tes critiques. Merci de nous faire vivre par procuration ce festival 😉
C’est avec plaisir et puis mes petites galères sont assez drôles et plus intéressantes que ceux qui ont l’accréditation officielle le graal ?