Il y a onze ans, David Guggenheim réalisait Une Vérité qui dérange. Un documentaire coup de poing sur le réchauffement climatique et ses conséquences couronné d’un Oscar. Aujourd’hui le fervent défenseur de la cause climatique est de retour, toujours prêt à se battre. De ses conférences jusqu’à la signature de l’accord de Paris sur le climat, Bonni Cohen et John Shenk ont suivit Al Gore pour nous faire comprendre les enjeux climatiques et l’avenir de notre planète.
Il y a onze ans on prenait Al Gore pour un fou avec ses prévisions, ses inondations, ses catastrophes en série et pourtant… L’ancien vice-président des États-Unis avait vu juste, de quoi craindre le pire dans les années à venir. Loin de faire un documentaire moralisateur en clamant : “Vous voyez j’avais raison vous auriez dû m’écouter !“, Une suite qui dérange tire les leçons des erreurs passées et se tourne désormais vers l’avenir en proposant des solutions plus écologiques, en poussant les villes à devenir à 100% écologiques en se servant de l’énergie solaire.
Récompensé d’un prix Nobel de la paix, le gaillard de 69 ans n’a rien perdu de sa prestance. Tantôt drôle, grave ou encore philosophe, Al Gore se veut plein d’espoir pour la suite et notamment lors de cette COP21 en 2015 où il a tout fait pour que l’Inde accepte enfin de signer l’accord de Paris sur le climat, un comble lorsqu’on sait que Donald Trump a décidé de retirer les États-Unis de l’accord.
Une suite qui dérange est un film à la porté de soirs, un brin pédagogue mais surtout résolument optimiste. Il y a onze ans Al Gore avait réussi à éveiller les consciences quant aux dangers du réchauffement climatique, espérons qu’aujourd’hui il poussera les pays à devenir plus responsable. Et qu’il dérange ou non, cette suite est capitale et d’utilité publique.
Sortie le 1er novembre 2017