[CRITIQUE] John Wick 2 : Une suite au-delà des espérances

John Wick est de retour et comme pour le premier opus, il ne fait pas dans la dentelle. Fort du très joli succès qu’à connu John Wick en 2014, c’est logique qu’il revienne cette année. L’action se déroulant peu après le premier opus, on retrouve un John Wick à la retraite mais, obligé d’honorer une dette, doit reprendre du service et va se retrouver à combattre les pires tueurs qu’il ai jamais connu.

Le premier opus m’avait déjà convaincue sur tous les points et alors que les suites ne sont plus forcément un gage de qualité, John Wick 2 surprend et surprend même beaucoup. On garde les même et on recommence. Toujours plus d’action, toujours plus de morts, 141 plus précisément et toujours cet enthousiasme et ces scènes d’actions jouissives.

Une esthétique impeccable

Là où beaucoup de films de ce genre se perdent dans un style brouillon où se mêlent gros plans, bagarres et sang à tout va, Chad Stahelski propose quelque chose de différent et c’est ce qui fait actuellement sa force. Des scènes de luttes et de bagarres sanglantes presque chorégraphiées tant elles sont plaisantes à voir. Paradoxalement le film est propre, sans jamais s’éparpiller partout c’est simple mais efficace et c’est tout ce qu’on demande. Les longues heures d’entraînement de Keanu Reeves ont payé puisqu’à l’écran c’est sublime à voir, c’est net, précis et aussi tranchant qu’une lame de rasoir. On voyage à New York dans des musées d’arts et les hôtels luxueux puis dans Rome et ses catacombes froides et sombres de quoi faire monter l’angoisse d’un cran et rendre les scènes de “gun-fu” (un mélange d’arts martiaux et d’utilisation d’armes à feu) encore plus prenantes.

L’autre scène marquante, sans trop spoiler, est celle de fin dans cet énorme musée à New York où les jeux de lumières et de miroirs n’ont jamais été aussi bien exploité qu’ici. A croire que personne n’avait eu l’idée avant lui. C’est la scène la plus intelligente du film mais aussi la plus incroyable visuellement parlant si bien qu’on s’y perd.

Keanu Reeves arrive encore à botter des culs

Du haut de ses 1,86m, Keanu Reeves impressionne et intimide. Son air renfrogné et ses habits tout en noir ne laissent généralement rien présager de bon. Et à 52 ans, il n’a rien à envier aux petits jeunes d’aujourd’hui. La main sur la gâchette et l’oeil aguerri, il ne laisse aucun répit à ses assaillants si bien qu’il les élimine un par un avec une aisance bien trop déconcertante, simples mortels que nous sommes et il nous prouve que même la cinquantaine passée, on peut encore botter des culs avec élégance et efficacité.

Autre jolie surprise et caution féminine du film, Ruby Rose en assassin muette qui n’aura pas démérité tout le long du film. Si un troisième opus devait voir le jour (ce qui est fort possible selon les dires du réalisateur), il est certain que nous retrouverons Ian McShane et Lance Reddick qui tiennent un rôle important dans ce second opus et qui font offices de seuls “amis” de John Wick.

John Wick 2 s’inscrit dans la pure lignée des films d’actions comme on les aime et franchement en ce moment ça manque énormément alors que les autres en prennent un peu de la graine. Vivement le troisième opus (hashtag on croise les doigts) !

Ma note : ?????

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