Un dernier tour et puis s’en va. La Planète des Singes : Suprématie signe la fin des aventures pour le leader César et sa patrie. Une ultime bataille menée de plein front contre une armée humaine prête à tout pour éradiquer les Singes, César en tête. Une ultime bataille aussi psychologique que physique avec une véritable transformation de César même si Matt Reeves s’autorise quelques facilités de scénario.
Du grand spectacle
Le point fort de cette trilogie est sans conteste le travail de l’image et des effets spéciaux. Toujours plus impressionnants, toujours plus spectaculaires. Dans un monde quasi apocalyptique, Matt Reeves et ses Singes investissent le grand froid du Canada pour des plans exceptionnels et d’une beauté rare. Le travail minutieux effectué sur les Singes et notamment leur fourrure est assez remarquable tant on a l’impression que ces effets spéciaux s’améliorent de film en film.
La Planète des Singes : Suprématie c’est aussi, et peut-être même avant tout, une véritable évolution psychologique et pas seulement pour César mais pour tous les Singes en général. Avec beaucoup plus de personnages mis en avant, c’est l’occasion de découvrir une espère qui a encore évolué, quasiment humaine dans ses gestes et paroles. On saluera par ailleurs la performance d’Andy Serkis qui endosse une dernière fois le rôle de César avec brio.
Sans faire un simple blockbuster bourré d’effets spéciaux, le film joue énormément sur le plan psychologique et les transformations effectuées chez César. Lui qui prônait la paix entre son peuple et les humains, décide de mener une vendetta personnelle contre celui qui a tué sa femme et son fils. Au final l’homme reste homme avec ses points faibles que ce soit César (plus singe que homme certes, quoique…) ou le Colonel dont les sombres motivations ne sont pas seulement dictées par son envie de domination.
Quelques facilités de scénario
Malgré de très belles choses tout du long, le film souffre de quelques facilités, quelques travers qui ne sont pas catastrophiques mais qui se ressentent malgré tout que ce soit l’influence évidente de films tels que Apocalypse Now, et si vous ne l’aviez pas compris le réalisateur vous le montre de manière plus qu’explicite, vraiment pas utile. Les longueurs présentes à partir du moment où tous les Singes sont emprisonnés et surtout le final, savaient préparé pour faire pleurer dans les chaumières. Certains apprécieront, d’autres moins.
Loin d’être mauvais malgré ses quelques failles, Matt Reeves conclut en beauté une trilogie qui aura marqué toute une génération. Repoussant toujours plus loin les limites du Motion Capture et accompagné d’un scénario et d’une palette de personnages plus intéressants les uns que les autres, La Planète des Singes : Suprématie est une très belle conclusion.
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