[CRITIQUE] Marie-Francine : Une comédie drôle et attendrissante

Quatre ans après 100% Cachemire, Valérie Lemercier revient derrière la caméra pour tourner son cinquième long-métrage Marie-Francine. Avec son humour habituel, elle aborde le passage compliqué de la cinquantaine mais aussi le retour forcé chez ses parents qui ont cette fâcheuse habitude de vous traiter encore comme une enfant. Larguée par son mari tombé amoureux d’une femme de 30 ans, au chômage, rien ne semble sourire à Marie-Francine jusqu’au jour où elle rencontre Miguel dans la boutique de cigarettes électroniques qu’elle est obligée de tenir.

Ah les parents… Compliqué à gérer surtout lorsqu’on est obligé de retourner chez eux alors qu’on a 50 ans. Surtout que les parents de Marie-Francine ont de fâcheuses tendances comme celle de lui trouver absolument un homme, de savoir pourquoi elle rentre si tard à la maison… Bref retour à l’adolescence.

Le film jouit d’un casting parfait que ce soit les parents incarnés par Hélène Vincent et Philippe Laudenbach, son ex-mari joué par Denis Podalydès qui tente de la reconquérir d’une drôle de façon et surtout Patrick Timsit avec un rôle à l’opposé de ce qu’il joue habituellement : drôle et bienveillant, ce cuisto séducteur a de quoi en conquérir plus d’une ! Valérie Lemercier a ce capital sympathie qu’on ne pourra jamais lui enlever et qui nous enchante dans chacun de ses films.

Devant et derrière la caméra, l’actrice-réalisatrice réussit son come-back avec une comédie romantique juste, parfois cynique, souvent très drôle, bref du bon cinéma français comme on les aime.