Noémie Saglio et Camille Cottin font de nouveau la paire après nous avoir fait mourir de rire dans Connasse, Princesse des coeurs. Et cette fois-ci c’est avec Juliette Binoche que rien ne va. imaginez, c’est le plus beau jour de votre vie lorsque vous découvrez que vous êtes enceinte sauf si… votre mère tombe également enceinte et que le père n’est autre que votre père avec qui elle a divorcé il y a de cela quelques années. Et pour couronner le tout, la seule adulte du lot est bien la fille, obligée de nourrir et loger sa propre mère, totalement incapable d’être indépendante.
Une bonne comédie feel-good
Double dose de Juliette Binoche en ce moment au cinéma. Et une nouvelle fois, elle nous prouve ses talents de comédienne. Alors qu’elle enfile la blouse de professeur aux côtés de Scarlett Johansson dans Ghost in the Shell, cette fois-ci elle enfourche une moto rose bonbon parsemée d’autocollants. La cinquantaine approchant, Mado est tout sauf une mère responsable. Eternelle adolescente, boudant à la première occasion, mâchant de manière irritante son chewing-gum, bref c’est loin d’être un cadeau pour sa fille Avril qui est son opposée : organisée, travailleuse et même un peu trop rangée. Cette double grossesse va tout bouleverser dans cette petite famille où tout partira en éclat mais où Avril et Mado comprendront enfin qu’elles ont besoin l’une de l’autre pour grandir.
Juliette Binoche est exceptionnelle dans ce rôle : drôle, agaçante et chiante, tout ce qu’on adore détester chez quelqu’un. Son duo avec Camille Cottin fonctionne à merveille tout comme celui avec Lambert Wilson qui décidément devient de plus en plus beau avec les années (non ce n’est pas un appel du pied heum). A eux trois ils forment une famille très bancale avec ses défauts comme toutes les familles même si tout se finit toujours bien au final.
Telle mère, telle fille est une sacré bonne comédie française comme on sait en faire. Original, décalé avec un casting survolté, c’est un véritable feel-good movie qui ravira tout le monde. C’est léger avec beaucoup de tendresse et surtout une BO signée Mathieu Chédid qui envoie du très très lourd.