[DEAUVILLE 2017] 47 Meters Down : Prévisible mais efficace

Présenté en avant-première, 47 Meters Down fait partie de ces films qui sortent désormais en e-cinema (d’ailleurs le Festival de Deauville a prévu une conférence à ce sujet). Sorte de mélange entre Les Dents de la Mer et Instinct de survie, 47 Meters Down est prévisible de A à Z mais reste plaisant à voir.

Lisa et Kate partent en vacances au Mexique pour faire oublier le chagrin d’amour de Lisa. Au cours d’une soirée elles rencontrent deux jeunes hommes qui leur proposent de plonger parmi les requins dans une cage plongée à cinq mètres de profondeur. Ni une, ni deux, Kate fonce tête baissée alors que sa soeur est un peu plus réticente et il y a de quoi. Au moment de remonter la cage, le câble cède et les deux jeunes femmes se retrouvent coincées dans une cage en fer, à 47 mètres de profondeur sans possibilité de communication et avec une armada de requins qui leurs tournent autour.

Le film rappelle énormément Instinct de survie avec Blake Lively sauf qu’il avait plus d’intérêt que 47 Meters Down. Là où le premier variait ses plans, le second enchaîne plans sur plans tous plus similaires les uns que les autres (évidemment le scénario ne laisse pas trop le choix). Sauf que le propos devient vite redondant. Alors que tout ce qu’on attend c’est que les deux jeunes femmes se frottent un petit peu aux requins parce que rester coincées une heure dans une cage ça va bien mais on s’ennuie à force.

Malgré tout Johannes Roberts arrive à instaurer de sacrés moments anxiogènes notamment lorsque les jeunes femmes sortent de la cage pour chercher de l’aide. C’est vif, prenant, bref ça fonctionne même si le film est largement prévisible (comme la plupart des films sur les requins) dans son scénario et qu’on connait déjà tous ce qui va se passer, 47 Meters Down reste un divertissement qui se laisse regarder simplement.

47 Meters Down de Johannes Roberts, Etats-Unis, 2017, 1h27
Sortie le 28 septembre en e-cinema.

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