[DEAUVILLE 2017] “Barry Seal : American Traffic” : Le (vrai) retour de Tom Cruise ?

Après l’excellent The Wall un peu plus tot dans l’année avec Aaron Taylor-Johnson, Doug Liman refait équipe avec Tom Cruise pour adapter sur grand écran la vie mouvementée de Barry Seal, un ancien pilote recruté par la CIA pour une mission assez spéciale qui va rapidement se transformer en arnaque de plus grande envergure qui sera notamment à l’origine de l’un des plus grands scandales des Etats-Unis. Le film fait l’ouverture du 43e Festival du Cinéma Américain de Deauville et me réconcilie par la même occasion avec ce cher Tom Cruise.

Tom Cruise et moi est ce qu’on peut appeler une relation compliquée. Je suis la fautive dans l’histoire je le reconnais mais Tom Cruise et moi ça n’a jamais collé. Je ne sais pas pourquoi mais voir son faciès dans mon écran m’hérisse toujours le poil et c’était sans compter sur le désastre que fut La Momie. Autant vous dire que son nouveau film ne m’inspirait guère quelque chose. Pourtant cérémonie d’ouverture oblige et conscient professionnelle toujours à traîner dans le coin, me voilà dans la salle pour voir Barry Seal : American Traffic. Bon le seul point positif de cet histoire est qu’il est réalisé par Doug Liman.

Le film qui va me réconcilier avec Tom Cruise ?

Et bien la petite Margaux avait bien tort ! Puisqu’en effet, Barry Seal est à deux doigts de me réconcilier avec Tom Cruise, dingue non ? Et pourtant ! Moi qui déteste à longueur de temps ses mimiques et qui n’a qu’une envie c’est de le baffer, il faut avouer que Doug Liman dévoile une nouvelle facette de l’acteur que je ne lui connaissais pas. Arrogant mais hilarant, Barry Seal est un peu le clown de service qui dit oui à tout le monde et surtout n’importe qui tant que c’est pour de l’argent. Une soif d’argent qui va l’entraîner dans une magouille sans fin impliquant des cartels de drogue, le FBI, le CIA, la Maison Blanche et compagnie.

Doug Liman trace le portrait d’un homme à la chute aussi fulgurante que son ascension. Accompagné de sa femme et de ses enfants, Barry Seal est une tête brûlée qui ne recule devant rien. La caméra à l’épaule et avec une image frénétique et stressée à l’image de son personnage, Barry Seal : American Traffic nous plonge dans l’Amérique des années 70 et 80 avec nostalgie et une petite touche de fun grâce à une jolie BO et une image totalement eighties qui nous fait craquer.

Dans la même veine qu’Infiltrator (aussi présent au Festival de Deauville), Barry Seal : American Traffic dépeint le portrait d’un homme complexe, attachant et exubérant. Mais c’est surtout l’occasion de faire revenir Tom Cruise sur le devant de la scène dans un rôle qui lui colle parfaitement à la peau. Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais !

Sortie en salle le 13 septembre 2017. 

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