Cary Grant était probablement l’un des plus grandes stars d’Hollywood. Un âge d’or où fleurissaient comédies en tout genre. Sauf que pendant les années 50, le masque se fissure et Cary Grant, né Archibald Alexander Leach, suit une thérapie sous LSD pour comprendre son mal-être et cette quête soudaine d’identité va le faire remonter loin dans ses souvenirs.
En 1915, la mère de Cary Grant disparait du jour au lendemain. Soi-disant partie en cure thermale, elle ne reviendra jamais. C’est ensuite son père qui s’en va pour refaire sa vie, nouvelle femme, nouvelle famille. Cary se retrouve chez sa grand-mère paternelle dans un quartier ouvrier de Bristol. De ce constat, Mark Kidel bâtit son documentaire, souvent un peu bordélique mais qui correspond à l’état d’esprit de l’acteur.
Un documentaire inédit construit à partir de son autobiographique et agrémenté de films amateurs que l’acteur aimait tourner occasionnellement. C’est également l’occasion de redécouvrir la carrière exceptionnelle de ce clown de service au charme indéniable mais également de ses relations compliquées avec les femmes mais aussi avec lui-même. Un traumatisme d’enfance qui le suivra presque toute sa vie. Parce que parfois il suffit de comprendre le passé d’un acteur pour en comprendre sa carrière.
Une chose est certaine, c’est qu’après ça on a drôlement envie de se revoir sa filmographie. Tchao l’artiste !