Léna Magnien, Mehdi Messaoudi, Axel Auriant-Blot et Nathan Melloul. Ces noms ne vous sont peut-être pas encore familiers mais retenez-les car nous les retrouverons à coup sûr. Drôle, fraîche et naturelle, cette nouvelle génération donne un vrai coup de fouet au cinéma français. Récompensé à la 66e Berlinale à tout juste 19 ans, Axel Auriant-Blot qui campe le rôle du batteur Tom dans Jamais Contente, actuellement à l’affiche, a répondu à quelques-unes de nos questions.
De gauche à droite : Axel Auriant-Blot, Léna Magnien, Mehdi Messaoudi et Nathan Melloul
– Jamais Contente rencontre un joli succès auprès du public qui semble conquis. Comment vous êtes-vous retrouvé sur ce projet et qu’est-ce qui vous a séduit dans ce film ?
On s’est tous fait repérer par un casting sauvage. Pour Nathan, Mehdi et moi la directrice de casting avait distribué des papiers autour de notre lycée en disant qu’elle cherchait pour un film des jeunes musiciens et comédiens. Et c’est Thierry Attal, le cordonnier de notre quartier avec qui on fait de la musique qui lui a parlé de nous. On a tout de suite été séduits par la vision de l’adolescence abordée dans ce film, et aussi par la réalisatrice, Emilie Deleuze avec qui on s’est super bien entendus !
– Vous et vos camarades êtes la nouvelle génération d’acteurs prometteurs. Qu’est-ce que ça fait de travailler avec des acteurs dont certains ont déjà 50 ans de carrière derrière eux ?
Oh c’est gentil ! A vrai dire pour le groupe, à part au moment du concert, nous n’avons eu aucune scène avec Alex Lutz, Philippe Duquesne, Catherine Hiegel et les autres acteurs plus expérimentés du film. Mais c’est pour Léna que ça a du être cool !
– Comment s’est passé la rencontre avec Nathan, Mehdi et Léna ?
Alors la chance qu’on a eu c’est qu’avec Nathan et Mehdi on était déjà potes. Mais c’est vrai qu’on appréhendait pas mal la rencontre avec Léna et au final on s’est vraiment bien entendus et on se voit toujours !
– Dans le Film Aurore a 13 ans et déteste plus ou moins tout le monde. Vous étiez pareil à son âge ?
Pas du tout, au contraire.
– C’est votre premier Film et en juin dernier vous voilà à la 66e Berlinale pour recevoir la mention spéciale du jury Génération. Qu’est-ce qu’on ressent à ce moment-là ?
On était tellement heureux ! On arrive à Berlin pour la première projection et on découvre le film devant 700 personnes c’était surréaliste ! Et puis on était tous ensemble avec Emilie Deleuze et on a pu faire la fête !
– J’ai lu sur Twitter que vous veniez d’intégrer le Conservatoire d’Art Dramatique de Paris félicitations ! Vous avez toujours voulu devenir comédien ?
Oui au conservatoire du XIXème arrondissement. Pas vraiment, je voulais devenir batteur à la base mais l’art dramatique à peu à peu pris le dessus, et le film n’a fait que confirmer mes envies.
– De nouveaux projets à venir ?
Oui ! Un seul en scène que je jouerai au festival d’Avignon cet été, et sinon des projets au cinéma mais rien de sûr encore donc je ne préfère pas trop en parler par superstition.
– Allez une petite indiscrétion rien que pour nous, est-ce que vous avez des petites anecdotes de tournage à nous glisser ?
Ahahah il y en a tellement ! Par exemple une petite, un de nous était parti fumer dehors avant une prise sans prévenir personne. Et du coup on a commencé à tourner la scène et au moment où il était censé rentrer..personne… je vous laisse deviner qui !
– Et enfin quelques mots pour convaincre les gens d’aller voir le film ?
Foncez voir Jamais Contente en salles car c’est un film fait avec amour ! En plus de ça le film adopte une vision de l’adolescence que je trouve très juste et qui arrive à la défendre. Et puis.. tout le monde a une part d’Aurore en soi !!
Jamais Contente d’Emilie Deleuze actuellement en salle.
